10 novembre
Les femmes cessent symboliquement d’être payée à partir de ce lundi 10 novembre
Compte tenu des écarts de salaires qui persistent, les femmes cessent symboliquement d’être payée à partir de ce lundi 10 novembre à partir de 11 h 31, selon la newsletter Les Glorieuses.
10 novembre
Documentaire Arte — Islande, un jour sans femmes
En 1975, pour réclamer l’égalité entre les sexes, des féministes islandaises lancent un appel à la grève qui sera suivi… par 90 % des femmes du pays. Cinquante ans plus tard, celles qui l’ont vécue relatent cette joyeuse journée historique, restée unique au monde par son ampleur. A voir sur Arte jusqu’au 13/01/2026
2 juillet
“La Réparation”, un documentaire poignant où dialoguent victimes et criminels en prison
Un documentaire sur la « justice restaurative » appliquée à la suite d’assassinats ou tentatives d’assassinats sur conjoint•e : l’objectif est de permettre aux victimes de se reconstruire, et aux auteurs de prendre pleinement la responsabilité de leurs actes, afin de limiter le risque de récidive. Vous pouvez le voir à Avallon le 20 novembre 2025.
29 juin
🔴 Signez la pétition Amnesty pour les femmes victimes de violences sexuelle !
Une pétition d’Amnesty est lancée jusqu’au 31/12/2025 pour exiger l’accès à la justice pour toutes les femmes victimes de violences sexuelles : pour accéder à la pétition.
« C’est juste un amoureux transi ! De quoi vous plaignez-vous ? Il vous pas tapée ! Vous avez pas la tête comme une bobine de gaz ! »
Avril 2023, commissariat de police, tentative de dépôt de plainte pour harcèlement par un conjoint en récidive
« Comment étiez vous habillée le jour de votre agression »
Une question hélas récurrente dans les commissariats.
Amnesty International rappelle dans son rapport « Rentrez chez vous, ça va passer »que la procédure légale pour déposer plainte peut se faire de différentes façons comme
se rendre au commissariat de police ou à la gendarmerie,
se rendre dans un hôpital sous convention.
Les autorités ont pour obligation de prendre le dépôt de plainte selon l’article 15-3 du Code de procédure pénale, venir avec cet article peut être un soutien pour la démarche.
Article 15-3 : Version en vigueur depuis le 25 mars 2019.
Modifié par LOI n°2019-222 du 23 mars 2019 - art. 42.
Les officiers et agents de police judiciaire sont tenus de recevoir les plaintes déposées par les victimes d’infractions à la loi pénale, y compris lorsque ces plaintes sont déposées dans un service ou une unité de police judiciaire territorialement incompétents. Dans ce cas, la plainte est, s’il y a lieu, transmise au service ou à l’unité territorialement compétents.
Tout dépôt de plainte fait l’objet d’un procès-verbal et donne lieu à la délivrance immédiate d’un récépissé à la victime, qui mentionne les délais de prescription de l’action publique définis aux articles 7 à 9 ainsi que la possibilité d’interrompre le délai de prescription par le dépôt d’une plainte avec constitution de partie civile, en application de l’article 85. Si elle en fait la demande, une copie du procès-verbal lui est immédiatement remise. Les officiers ou agents de police judiciaire peuvent s’identifier dans ce procès-verbal par leur numéro d’immatriculation administrative.
La présentation de documents et de preuves n’est pas obligatoire.
La victime a droit à un.e interprète. Le Code d’entrée et de séjour des étrangers protège les femmes étrangères.
Ce point n’est pas anodin et particulièrement délicat. Avoir confiance en son avocat•e est essentiel. Plutôt que de proposer une liste de contacts que nous n’aurons pas nécessairement le temps de mettre à jour... il nous a semblé plus pertinent de donner quelques éléments de base pour être bien défendue :
Même si vous n’en bénéficiez pas, le fait de choisir un•e avocat•e qui accepte l’aide juridictionnelle est plutôt un bon point au niveau de l’éthique professionnelle ;
Une formation professionnelle spécifique est également un critère intéressant : spécialisation en droit des femmes et violences conjugales, droit pénal, droit de la famille ;
Vous pouvez préférer un•e avocat•e qui ne défende que des femmes victimes (et non les mis en cause), comme Me Anne Bouillon (Lire la BD "Les femmes ne meurent pas par hasard") ;
Vous pouvez préférer un•e avocat•e proche de votre juridiction : n’hésitez pas à contacter une association féministe de votre secteur géographique ;
Le service juridique de la fédération Solidarités Femmes tient à jour une liste d’avocat•es ayant signé leur charte ;
Vous pouvez changer d’avocat•e si vous n’êtes pas en confiance.
Nous vous conseillons vraiment de lire cette bande dessinée :
Les femmes ne meurent pas par hasard
Anne Bouillon est avocate à Nantes et féministe. Depuis metoo, son cabinet ne désemplit pas. Chaque jour, des victimes s’adressent à elle. Chaque jour, elle se bat pour que la justice les entende. Chaque jour, elle se bat pour que la justice les entende. « Je ne défends plus les hommes. Leur violence, je n’en peux plus. Mais je veux vous raconter les femmes, celles qui viennent me trouver dans mon cabinet, celles qui veulent échapper à leurs oppresseurs, celles qui demandent justice. Je plaide pour elles. »
Numéros d’urgence au niveau national et européen
Ces numéros d’urgence sont gratuits et peuvent être composés à partir d’un téléphone fixe ou portable, même bloqué ou sans crédit.
17 — La police et la gendarmerie
114 — En remplacement du 15, 17 et 18 pour les personnes sourdes, malentendantes, aphasiques, dysphasiques
Le 114 peut recevoir des SMS.
112 — Les services d’urgence européen
15 — Les urgences médicales (SAMU)
18 — Les pompiers
App-Elles — L’application officielle pour donner l’alerte
Les numéros d’écoute et structures officielles
Les contacts suivants ne sont pas des numéros d’urgence. Pour une urgence, voir la partie précédente.
3919 — Violences Femmes Info : un seul numéro d’écoute national
A quoi sert ce numéro ?
le 3919 n’est pas un numéro d’appel d’urgence. En cas d’urgence, appelez les forces de sécurité (voir ci-dessus)
aux femmes victimes de violences
à leur entourage
aux professionnels concernés
Anonyme et gratuit, il est accessible depuis un poste fixe et un mobile en métropole et dans les DROM.
ce numéro permet d’assurer une écoute et une information, et, en fonction des demandes, effectue une orientation adaptée vers dispositifs locaux d’accompagnement et de prise en charge, par exemple de vous orienter vers un CDIFF (voir ci-dessous).
La même structure officielle propose également une page d’information : https://solidaritefemmes.org/ avec un formulaire de contact.
0800 05 95 95 — Viols Femmes informations
C’est le numéro du Collectif féministe contre le viol.
GRATUIT ANONYME ET CONFIDENTIEL DU LUNDI AU VENDREDI DE 10H-19H
Le Collectif Féministe Contre le Viol a été créé en 1985 pour réagir contre les viols commis dans des lieux publics de la région parisienne, en pleine rue ou dans des transports en commun, devant des témoins passifs.
Apporte aux personnes qui ont subi des violences sexuelles une écoute, un soutien, une solidarité ainsi que des informations nécessaires aux différentes démarches qu’elles peuvent entreprendre, tout en respectant leur anonymat.
0805 802 804 — Violences sexuelles dans l’Enfance
GRATUIT ANONYME ET CONFIDENTIEL DU LUNDI AU VENDREDI DE 10H-19H
Cette permanence téléphonique a été créée pour permettre aux personnes qui ont subi des violences sexuelles dans l’enfance de pouvoir témoigner dans le cadre des missions de la Commission Indépendante sur l’Inceste et les violences sexuelles dans l’enfance (CIIVISE).
Elle est maintenant un espace d’aide et de soutien.
Elle propose aux victimes une écoute, un soutien, une solidarité ainsi que des informations nécessaires aux différentes démarches qu’elles peuvent entreprendre, tout en respectant leur anonymat si elles le désirent.
En dehors de ces horaires, vous pouvez laisser un message vocal avec vos coordonnées et nous vous rappellerons lors de la prochaine permanence.
Les femmes déficientes auditives peuvent nous contacter par courriel ecoute@fdfa.fr
0800 235 236 — Le fil santé jeunes, de 12 à 25 ans :
Le fil santé jeunes est une équipe habitués à répondre aux questions santé des jeunes, physique ou psychologique, composée de professionnels de l’écoute (psychologues, éducateurs, conseillers conjugaux et familiaux, médecins, travailleurs sociaux…).
Le tchat de l’association « En avant toute(s) » commentonsaime.fr est gratuit et anonyme, il s’adresse aux femmes victimes de violences sexistes et sexuelles. ( 7j /7, 10h-21h )
01 30 31 05 05 — SOS Mariage forcé
SOS mariage forcé : lundi, mardi, jeudi et vendredi de 10h à 13h et de 14h à 17h, au 01 30 31 05 05.
Mail : contact@sos-mariageforce.org
01 45 84 24 24 — Violences faites aux femmes au travail
AVFT (violences faites aux femmes au travail)
L’accueil téléphonique le lundi de 14h à 17h, mardi et vendredi de 9h30 à 12h30, au 01 45 84 24 24. www.avft.org
Le portail « Arrêtons les violences » est très complet : vous y trouverez l’essentiel des informations présentes dans cette boîte à outils.
Les centres d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF)
Les CDIFF - Les centres d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF) exercent une mission d’intérêt général, confiée par l’État pour favoriser l’accès aux droits des femmes et leur insertion socio-économique.
Les CIDFF contribuent à améliorer la vie des femmes et à construire une société plus égalitaire à travers la lutte contre les violences sexistes et sexuelles et la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes.
La Fédération nationale compte aujourd’hui 98 associations locales et 13 fédérations régionales. À travers 2 300 permanences animées partout en France, les CIDFF sont présents dans tous les départements et dans certains territoires d’outre-mer : en milieu rural, en centre-ville, et dans les quartiers politique de la ville.
Dans l’Yonne, vous pouvez les contacter au 03 45 02 72 72
Principales associations féministes ou de lutte pour le droit des femmes
Association européenne contre les Violences faites aux Femmes au Travail (AVFT)
L’AVFT agit pour lutter contre toutes les formes de violences contre les femmes, tout en étant spécialisée dans la dénonciation des discriminations sexistes et des violences sexistes et sexuelles au travail. www.avft.org
Collectif féministe contre le viol (CFCV)
Le Collectif Féministe Contre le Viol vise à aider et soutenir toutes les personnes victimes de violences et d’agressions sexuelles, sous toutes ses formes (viol, agressions sexuelles et harcèlement sexuel).
Il gère une permanence téléphonique à destination des victimes de viols et d’agressions sexuelles :
Le 0 800 05 95 95 « VIOLS–FEMMES–INFORMATIONS ». Numéro vert, gratuit depuis un poste fixe en France et dans les DOM et TOM, ce numéro est accessible du lundi au vendredi, de 10 h à 19h (heures Paris). www.cfcv.asso.fr
Collectif de lutte antisexiste contre le harcèlement sexuel dans l’enseignement supérieur (CLASCHES)
Le CLASCHES est une association féministe d’étudiants mobilisés contre le harcèlement sexuel dans l’enseignement supérieur. Son action concerne spécifiquement les étudiants et doctorants, particulièrement exposés au sein de l’institution, et pour lesquels les recours sont les plus difficiles et inégalitaires. Il communique sur le harcèlement sexuel, apporte une première information aux victimes et les oriente vers les structures adaptées pour les accompagner. www.clasches.fr
En Avant toutes
En Avant toutes est une association agissant principalement auprès des jeunes pour sensibiliser et changer les comportements sexistes. Elle gère un tchat ouvert selon les horaires suivants : les lundi et mardi de 15h-17h, le mercredi de 14h-18h, les jeudi et vendredi de 15h-21h. www.enavanttoutes.fr
Femmes solidaires
A la tête d’un réseau de plus de 190 associations locales réparties en métropole et dans les DOM-TOM, Femmes solidaires est un mouvement féministe d’éducation populaire qui défend les valeurs fondamentales de laïcité, de mixité, d’égalité pour les droits des femmes. Elle informe, sensibilise sur les droits des femmes afin de contribuer à l’évolution des mentalités vers une société libérée des rapports de domination et travaille sur toutes les formes de violences. www.femmes-solidaires.org
Fédération nationale des associations et des centres de prise en charge d’auteurs de violences conjugales et familiales (FNACAV)
La FNACAV, qui regroupe 36 structures sur le territoire, a notamment pour objet de promouvoir le développement et la création de centres spécialisés dans la prise en charge des auteurs de violences conjugales et familiales.
Elle gère le 08 019 019 11, numéro d’écoute à destination des auteurs de ces violences, accessible du lundi au dimanche de 9H00 à 19H00. www.fnacav.fr
Fédération nationale des Centres d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles (FN CIDFF)
La FN CIDFF vise à l’autonomie des femmes et des familles et à agir en matière d’accès aux droits pour les femmes, de lutte contre les discriminations sexistes et de promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes. Elle assure la coordination de 105 CIDFF et de 13 fédérations régionales présents sur le territoire. www.infofemmes.com
Fédération nationale solidarité femmes (FNSF)
Fédérant 67 associations sur le territoire, la FNSF vise à agir avec les femmes pour leurs droits à la liberté, l’égalité et l’intégrité. Elle mène une action pour les accompagner vers la sortie des violences et l’autonomie et à faire reconnaître les violences faites aux femmes comme une des manifestations des inégalités persistantes entre les femmes et les hommes. Elle gère depuis sa création le 3919 – Violences Femmes Info, plateforme d’écoute, d’information et d’orientation des femmes victimes de violences sexistes et sexuelles, de leur entourage des professionnels. Gratuit et anonyme. www.solidaritefemmes.org
Femmes pour le dire Femmes pour agir (FDFA)
FDFA agit pour lutter contre la double discrimination qu’entraîne le fait d’être femme et handicapée. www.fdfa.fr
Fédération nationale GAMS
La Fédération nationale GAMS est engagée dans la lutte contre toutes les formes de violences faites aux femmes, aux adolescentes et aux fillettes et vise à la promotion de la santé maternelle et infantile en direction des populations immigrées et issues des immigrations. Elle agit plus particulièrement contre les mutilations sexuelles féminines, les mariages forcés et/ou précoces, les autres pratiques traditionnelles néfastes à la santé des femmes et des filles. www.federationgams.org
Mouvement français pour le planning familial (MFPF)
Le MFPF, tête d’un réseau composé de 76 associations départementales et de 13 fédérations régionales, milite pour le droit à l’éducation à la sexualité, à la contraception, à l’avortement, à l’égalité entre les femmes et les hommes et combat toutes formes de violences et de discrimination.
Il dispose d’un numéro vert national le 0800 08 11 11 « Sexualités, Contraception, IVG », qui assure une écoute, une information et une orientation sur ce champ. Anonyme et gratuit, ce numéro est accessible du lundi au samedi de 9h à 20h en métropole et du lundi au vendredi de 9h à 17h aux Antilles. www.planning-familial.org
Nous toutes
#NousToutes est un collectif féministe ouvert à toutes et tous, constitué d’activistes bénévoles dont l’objectif est d’en finir avec les violences sexistes et sexuelles dont sont massivement victimes les femmes et les enfants en France. www.noustoutes.org/
Voix de Femmes
Voix de Femmes a pour but de lutter contre le mariage forcé, le crime dit d’honneur et toute autre violence en lien avec le contrôle du choix amoureux et de la sexualité. www.association-voixdefemmes.fr
Lexique autour du droit des femmes : les mots-clés à connaître, pour savoir de quoi on parle
Une agression sexuelle désigne tout acte de nature sexuelle non consenti, qui implique de toucher les parties intimes du corps humain sans l’acquiescement explicite de la victime.
Par utilisation de la force brute
Cela consiste à dominer la victime par une supériorité physique. Ses variantes incluent l’utilisation de la violence et de l’intimidation.
Par manipulation mentale
Certaines victimes peuvent avoir subi une manipulation mentale qui les a soumises à une agression sexuelle. Ces méthodes présentent l’avantage pour les agresseurs de réduire le risque de plainte judiciaire des victimes. Ces manipulations provoquent et laissent un sentiment de culpabilité chez certaines victimes, bien qu’elles n’aient rien à se reprocher.
Bropropriating ou « effet Matilda »
On parle de « bropropriating » quand un homme s’approprie l’idée ou les idées d’une femme. Cette attitude n’est pas toujours consciente mais reste très fréquente, surtout au travail. Cette contraction entre « bro » (l’équivalent de « mec » en anglais) et « appropriating » (« appropriation ») est née sous la plume de Jessica Bennett.
Théorisé au début des années 1980 par l’historienne Margaret W. Rossiter, « l’effet Matilda » désigne la minimisation ou le déni de la contribution des femmes scientifiques à la recherche. Son nom est un hommage à la militante Matilda Joslyn Gage, qui avait identifié, dès la fin du XIXe siècle, l’habitude de certains hommes d’accaparer le produit de réflexions menées par des femmes.
Communément, le consentement sexuel est compris comme l’accord à participer à une activité sexuelle, c’est-à-dire à l’accepter après une décision éclairée qui ne doit pas être prise sous l’effet de la contrainte ou de la menace.
Dans les pays occidentaux, la notion de consentement est reconnue juridiquement à partir des années 1980. Avant cette date, l’histoire démontre que les femmes pouvaient être considérées comme des biens du fait qu’elles n’avaient pas la personnalité juridique. Le plus souvent, elles étaient rattachées à leur pères ou leur mari. Dès lors, la question de leur consentement sexuel était relative.
En l’absence de consentement, l’activité sexuelle peut être considérée légalement comme un viol. Toutefois, les enjeux ne sont pas uniquement juridiques. Ils relèvent des domaines philosophiques, psychologiques, ou encore sociologiques. Il s’agit pour autant d’un sujet peu étudié malgré son importance, notamment dans la recherche sur les violences sexuelles.
Les droits des femmes sont des droits revendiqués pour les femmes dans de nombreuses sociétés à travers le monde, qui constituent la base du mouvement pour les droits des femmes du XIXe siècle ainsi que le combat des mouvements féministes depuis le XXe siècle. Dans certains pays, ces droits sont institutionnalisés ou soutenus par la loi, la coutume locale et le comportement, tandis que dans d’autres pays, ils peuvent être ignorés, réprimés ou supprimés. Ils diffèrent des notions plus larges de droits humains en déclarant qu’il existe des inégalités historiques inhérentes s’opposant à l’exercice des droits des femmes et des filles, en faveur des hommes et des garçons. La défense de ces droits est un objectif afin de parvenir à une société plus égalitaire.
Les problématiques communément associées aux notions de droits des femmes incluent, de façon non exhaustive, les droits : d’intégrité corporelle et d’autonomie, de ne pas subir de violence sexuelle, de voter, d’être élue, d’entrer dans un contrat légal, d’être considérée comme l’égale du mari et du père au sein de la famille, de travailler, d’avoir accès à des salaires justes et à l’égalité salariale, de maîtriser sa reproduction (contraception et avortement), de propriété, d’accéder à l’éducation.
Depuis 1945, les droits des femmes font l’objet de conventions internationales visant à les garantir, mais les femmes continuent de ne pas jouir de l’égalité des droits avec les hommes.
Dans le langage courant, emprise désigne un rapport de domination intellectuelle, morale, ou physique (tel le fait de serrer très fort un objet ou un être vivant pour le câliner ou l’immobiliser voire l’étouffer ou l’écraser). Des auteurs lui préfèrent le concept de contrôle coercitif pour décrire les ressorts de la violence dans le couple.
Le contrôle coercitif est une forme d’abus psychologique et émotionnel où une personne exerce un contrôle[1],[2],[3] prolongé et oppressif sur une autre, souvent dans un contexte de violence familiale[4]. Elle repose sur des tactiques de domination[5] invisibles mais destructrices, comme :
La surveillance : contrôler les communications, les déplacements ou la vie quotidienne.
L’intimidation et les menaces : utiliser la peur pour maintenir son emprise.
Le contrôle financier : priver la victime d’argent ou l’obliger à justifier chaque dépense.
Le chantage émotionnel : culpabiliser, rabaisser ou manipuler pour obtenir une obéissance totale.
L’isolement : couper la victime de sa famille, ses amis[6],[7], ou ses ressources.
Ce type de violence est reconnu par la loi dans plusieurs pays comme le Royaume-Uni et la France et peut être puni même en l’absence de violences physiques.
Le féminicide n’est pas l’homicide au féminin. Le féminicide (ou fémicide, gynécide ou gynocide) désigne le meurtre d’une ou plusieurs femmes ou filles pour la raison qu’elles sont des femmes.
Le féminisme est un ensemble de mouvements et d’idées politiques, sociales et culturelles ayant pour objectif de promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes en militant pour les droits des femmes, et ce, sur le principe fondamental que les hommes et les femmes sont égaux et doivent être considérés comme tels dans la société.
La fenêtre d’Overton, aussi connue comme la fenêtre de discours, est une métaphore qui désigne l’ensemble des idées, opinions ou pratiques considérées comme plus ou moins acceptables par l’opinion publique d’une société donnée.
Sexisme et fenêtre d’Overton
Sexisme et fenêtre d’Overton : autrement dit, nous partageons toutes et tous une responsabilité sur qui entre, ou pas, dans la fenêtre d’Overton... à commencer par la manière dont on va réagir à l’intérieur d’un groupe par rapport à des situations de sexisme ordinaire : sexisme bienveillant, « humour » sexiste etc... A nous de rendre, ou pas, ce qui est actuellement considéré comme tolérable, comme intolérable. Sachant que chaque niveau que nous laissons entrer dans la fenêtre d’Overton, prépare l’acceptation du niveau suivant.
Le harcèlement sexuel est un enchaînement d’agissements hostiles et à connotation sexuelle, dont la répétition et l’intensité affaiblissent psychologiquement la victime. Il peut viser à intimider la victime, à la dominer, ou à obtenir un acte sexuel.
Cause pathologique rejetée par le corps médical
Selon Charles-Siegfried Peretti chef de service à l’hôpital Saint-Antoine, peu de harceleurs sexuels peuvent être considérés comme « malades » au sens clinique du terme. Il explique notamment que « la pathologie mentale est très peu représentée dans ces situations ». De même, pour le psychiatre Mathieu Lacambre quelques cas de harcèlements sexuels ressortissent à la pathologie.
À ce titre, un tiers seulement des cas le harcèlement peut être considéré comme pathologique et être associé le plus souvent à la perversion ou à l’addiction. On peut ainsi distinguer deux types de « malades » : les « pervers » et les « addicts » selon le professeur Peretti.
Fausse représentation du harceleur issue des médias
Pourtant, les médias ont tendance à présenter les agresseurs comme des figures d’exceptions. Ce traitement médiatique conduit au stéréotype représentant la femme comme une proie fragile et vulnérable et l’homme comme un fou, un prédateur, un dérangé… L’association Faire face relève que ce type de traitement conduit à « l’invisibilisation du caractère systémique de la violence de genre », c’est-à-dire que l’agresseur ferait figure d’exception et ne serait pas monsieur tout le monde ; cela conduit aussi à l’idée d’un profil type de l’agresseur comme un autre non identifiable : si les violences sont le fait d’inconnus, elles seraient invisibles, etc. Or, les femmes ayant vécu des violences sexuelles connaissent leurs agresseurs dans 86% des cas.
Le terme hystérie désigne, d’après la définition du Vocabulaire de la psychanalyse (1967), une « classe de névroses, aux tableaux cliniques très variés », dans laquelle le conflit psychique peut s’exprimer par des symptômes physiques d’ordre fonctionnel ou psychologiques comme des crises émotionnelles, éventuellement des phobies. Cette définition de l’hystérie a eu cours en médecine, neurologie et psychiatrie jusqu’à la fin du XXe siècle. Dans une approche renouvelée par Jean-Martin Charcot à la fin du XIXe siècle, l’hystérie est à la base des découvertes de Sigmund Freud en psychanalyse.
L’hystérie fut longtemps associée aux femmes, au diable dans une perspective religieuse (Moyen Âge), avant d’évoluer vers une approche plus savante et désexualisée (XVIIe – XVIIIe siècles), où elle apparaît aussi bien féminine que masculine.
L’intersectionnalité (de l’anglais intersectionality) ou intersectionnalisme est une notion employée en sociologie et en réflexion politique, qui désigne la situation de personnes subissant simultanément plusieurs formes de stratification, domination ou de discrimination dans une société. Ainsi, dans l’exemple d’une personne appartenant à une minorité ethnique et issue d’un milieu pauvre, celle-ci pourra être à la fois victime de racisme et de mépris de classe.
La justice réparatrice (parfois appelée justice restaurative ou justice restauratrice) est un modèle éclectique de justice qui vise la reconnaissance par un contrevenant des torts et des dommages qu’il a causés et qui permet aux personnes lésées, comme au contrevenant ou toute personne concernée par la commission d’un acte répréhensible, d’exprimer les causes, les circonstances et les répercussions de cet acte, ainsi que d’aborder leurs besoins à cet effet.
Le « manslamming » désigne l’attitude des hommes qui bousculent les femmes sur la voie publique (métro, trottoir), volontairement ou non. Le terme a été inventé en 2015 par l’activiste new-yorkaise Beth Breslaw, après une expérience grandeur nature : en tentant de bousculer des passants dans une foule, elle a constaté que la plupart des hommes n’essayaient pas de l’éviter, contrairement aux femmes.
Mansplaining (Pénisplication ou Mecsplication en français)
Le mansplaining (de l’anglais « man », « homme », et « explaining », « explication ») est une situation dans laquelle un homme explique à une femme quelque chose qu’elle sait déjà, voire dont elle est experte, souvent sur un ton paternaliste ou condescendant.
Le manspreading, en anglais manspreading ou man-sitting, est un concept développé par des féministes américaines accusant certains hommes d’adopter une posture dans les transports en commun, consistant à s’asseoir en écartant les cuisses et en occupant alors plus que la largeur d’un siège. Plus généralement, c’est le fait de s’étaler et de prendre toute la place.
Le manterrupting (fusion des mots anglais man et interrupting, traduit en français par hommeterruption ou mecterruption est un néologisme féministe américain qui désigne le comportement consistant, pour un homme, à couper la parole à une femme lors de discussions ou de débats en raison du genre de son interlocutrice. Pour les tenants de ce concept, un tel comportement relève du sexisme et de la domination masculine.
Le masculinisme est le plus souvent défini comme un mouvement réactionnaire, misogyne, androcentré, conservateur et antiféministe. Ses partisans considèrent que le terme est dépréciatif et préfèrent parler d’hominisme.
Les mouvements masculinistes s’expriment par des canaux très divers : par la voix de personnalités, d’associations, de groupes de paroles, et en ligne dans les nombreux forums de la « manosphère ». Leurs moyens peuvent aller du lobbying à l’action violente.
La rhétorique masculiniste classique consiste entre autres à présenter le masculinisme comme le pendant du féminisme ; à nier l’existence du patriarcat ; à déplorer la « crise de la masculinité » dont les femmes et les féministes seraient responsables ; à essentialiser la différence homme femme et valoriser une masculinité traditionnelle ; à revendiquer des dispositions favorables aux hommes, notamment dans les situations de divorce ; à prétendre que la violence conjugale s’exerce sur les hommes autant que sur les femmes ; à demander un système de codécision en matière d’avortement, etc.
Le matrimoine culturel est l’héritage culturel légué par les générations de femmes précédentes. Bien que le terme matrimoine existe depuis le Moyen Âge pour décrire les biens hérités de la mère, il fut supplanté par la notion de patrimoine et son usage resta longtemps limité[1]. À partir des années 2000, la notion réapparaît dans un sens nouveau sous la plume d’auteurs souhaitant insister sur le rôle des femmes dans le développement culturel.
La non-mixité est une pratique consistant à organiser des rassemblements réservés aux personnes appartenant à un ou plusieurs groupes sociaux considérés comme opprimés ou discriminés, en excluant la participation de personnes appartenant à d’autres groupes considérés comme potentiellement discriminants (ou oppressifs), afin de ne pas reproduire les schémas de domination sociale.
Cette pratique est utilisée par certains groupes de divers courants militants, notamment du féminisme, de l’antiracisme, du mouvement LGBT ou de personnes en situation de handicap. Mais également dans divers courants scolaires religieux.
Cette stratégie fait régulièrement polémique, y compris au sein même de ces mouvements, car elle oppose deux visions de la lutte contre les discriminations ou inégalités. Les détracteurs considèrent que la non-mixité — excluant certaines catégorie de personnes des espaces « réservés » — recrée une inégalité entre individus, au lieu de la supprimer, et présente un caractère discriminatoire. Les partisans de la pratique soutiennent que de tels moments ponctuels en non-mixité sont une nécessité, l’absence de remises en cause par des personnes ne partageant pas leur expérience permettant de libérer la parole et de favoriser l’auto-émancipation.
Le patriarcat est un concept utilisé en anthropologie et en sociologie pour désigner « une forme d’organisation sociale et juridique fondée sur la détention de l’autorité par les hommes, à l’exclusion explicite des femmes. » Le patriarche y occupe une position mythique de « père fondateur » supposée lui octroyer une autorité et des droits sur les personnes dépendant de lui (femme[s], enfants, famille élargie, subordonnés).
À partir des années 1970, le concept de patriarcat, revisité dans ses fondements théoriques, est notamment utilisé par la deuxième vague féministe pour désigner un système social d’oppression des femmes par les hommes, « système où le masculin incarne à la fois le supérieur et l’universel ».
Le plafond de verre (de l’anglais glass ceiling) désigne le fait que, dans une structure hiérarchique, les niveaux supérieurs ne sont pas accessibles à certaines catégories de personnes essentiellement en raison de mépris de classe, de discrimination raciale ou de sexisme. Il peut, de manière intersectionnelle, être le résultat de plusieurs de ces discriminations subies simultanément.
Le regard masculin, ou vision masculine, plus connu sous l’appellation en anglais male gaze, est un concept postulant que la culture visuelle dominante (photographie, cinéma, publicité, jeu vidéo, bande dessinée, etc.) impose une perspective d’homme cisgenre hétérosexuel.
Le sexisme est une attitude discriminatoire fondée sur le sexe, ou, par extension, sur le genre d’une personne. Le sexisme est lié aux préjugés et au concept de stéréotype et de rôle de genre, pouvant comprendre la croyance qu’un sexe ou qu’un genre serait intrinsèquement supérieur à l’autre. Dans sa forme extrême, il peut encourager le harcèlement sexuel, le viol ou toute autre forme de violence sexuelle. Le sexisme évoque également la discrimination menant à des inégalités de genre. Les cibles du sexisme étant principalement les femmes, cette notion renvoie ainsi plus souvent à la misogynie, à l’antiféminisme et à la discrimination envers les femmes.
Stop aux blagues sexistes !
Sous couvert d’humour, les blagues sexistes nourrissent en fait la violence sexiste en y préparant les esprits. Loin d’être anodines, elles sont la première marche de l’escalier du sexisme. Par conséquent, ne pas faire semblant de rire et dire que vous ne trouvez pas ça drôle est un acte important pour endiguer le sexisme à la source.
Le sexisme est compris comme un préjugé, une discrimination ou une ségrégation fondée sur le sexe ou le genre. Le terme est souvent cité en relation avec d’autres tels que la violence domestique, les crimes de haine, le harcèlement sexuel ou l’inégalité. On peut distinguer différents types de sexisme, tant par sa nature même que par le contexte dans lequel il se manifeste.
Sexisme hostile
Il fait référence à des croyances, des attitudes et des comportements ouvertement hostiles envers un groupe de personnes en relation avec leur genre ou leur sexe.
Sexisme bienveillant
Contrairement au cas précédent, où les préjugés tournaient autour de critères négatifs, le sexisme bienveillant englobe des préjugés positifs, des attitudes et des comportements par rapport à un sexe ou un genre.
La plupart du temps, il bénéficie d’une certaine approbation sociale... et fait partie du sexisme ordinaire. Quelques exemples :
Penser qu’un certain genre ou sexe exige une protection ou des soins.
Croire que les sujets appartenant à ce groupe sont innocents ou purs.
Attribuer des idées ou des valeurs maternelles, familiales ou conjugales et la responsabilité que cela implique.
Penser que certains emplois sont réservés à un seul groupe en fonction de leur genre ou de leur sexe.
Bien qu’il s’agisse de l’un des types de sexisme les plus valorisés socialement, il contribue négativement à l’inégalité entre les sexes. Les attitudes de sexisme bienveillant sont souvent associées à une galanterie excessive. De telle sorte qu’il passe inaperçu par rapport aux autres types de sexisme.
Il s’agit d’une combinaison d’attitudes et de préjugés de sexisme bienveillant et de sexisme hostile. Ce type de sexisme est associé à l’idéologie conservatrice.
C’est la classification la plus utilisée des types de sexisme. Bien que nous puissions également aborder le problème en fonction du contexte dans lequel il se manifeste. En outre, pour comprendre cela, vous devez garder à l’esprit les idées de ces trois premiers types.
Sexisme institutionnel
Le sexisme institutionnel se décrit comme des préjugés et des attitudes qui sont soutenus, et dans de nombreux cas promus, par des organisations ou des institutions. Ces derniers peuvent être à la fois publiques et privés. Et contribuent généralement à la normalisation ou à l’acceptation sociale du sexisme (hostile, bienveillant ou ambivalent) dans la société. Voici quelques exemples de situations dans lesquelles il peut se manifester :
Système juridique d’un pays.
Moyens de communication.
Institutions financières.
Système éducatif.
Entreprises, sociétés et autres.
Système de soins de santé.
Gestion gouvernementale en général.
Le sexisme institutionnel peut être légalement entériné dans le pays. Ce qui oblige tous les sujets d’un État à l’assimiler. Le sexisme institutionnel comprend également ces attitudes ou comportements sexistes qui se développent au sein d’institutions ou d’organisations, sans que celles-ci soient en aucune façon pénalisées.
Sexisme interpersonnel
Le sexisme interpersonnel fait référence au sexisme qu’un sujet manifeste dans son interaction avec les autres. Cette interaction peut être avec le partenaire, la famille, les amis, avec des collègues et même avec des inconnus. Il peut se situer à un niveau intime (au sein de la maison) ou à un niveau social (un centre commercial, une place).
Il n’y a pas toujours de lien direct dans le degré de sexisme qu’un sujet manifeste. Par exemple, cela a tendance à devenir plus aigu lorsqu’il y a une plus grande confiance et que cela se fait à un niveau intime. Il se manifeste par des commentaires et des actions qui peuvent être hostiles, bienveillantes ou ambivalentes.
Sexisme intériorisé
Il fait référence aux préjugés qu’une personne a sur elle-même. Ces croyances sont conditionnées par une série d’éléments, allant de l’éducation, le milieu familial, le pays d’origine, les relations de la personne avec les autres, les traumatismes passés et autres. Le sexisme intériorisé conduit à justifier des actes sexistes qui viennent d’autrui, voire à les endosser.
Ce type de sexisme s’accompagne souvent d’une faible estime de soi, de problèmes de socialisation, de recherche d’emploi, de choix de carrière, de confiance en soi, etc. Il est plus courant qu’on ne le pense. Au point que la quasi-totalité de la population a une sorte de préjugé ou d’attitude intériorisée par rapport à son sexe ou son genre.
Enfin, bien que nous n’ayons donné que quelques coups de pinceau sur les types de sexisme, nous espérons que les idées présentées constituent une référence pour pouvoir les identifier. Le sexisme ne se manifeste pas toujours de manière explicite et son intensité ou son degré varie souvent.
La sororité est un concept féministe, qui désigne la solidarité entre les femmes, similaire à celui de la fraternité. Ces concepts se caractérisent en effet par des aspects similaires tels que la solidarité entre personnes d’un même groupe, mais sont différents dans leurs objectifs et leurs perspectives d’usage.
La victimation définit le fait de subir une atteinte, matérielle, corporelle ou psychique (ainsi que d’en être conscient). Les enquêtes de victimation prennent place dans le cadre plus large des études de victimologie. A NE PAS CONFONDRE avec la victimisation (qui consiste à se poser comme victime d’un acte dans le but de susciter un sentiment de pitié ou de culpabilité).
Victim blaming ou double victimisation ou encore victimisation secondaire
Le victim blaming ou le fait de blâmer la victime, est une attitude qui consiste à tenir les victimes d’une agression ou d’une injustice pour responsables de ce qu’elles ont subi. La culpabilisation de la victime permet d’éviter de condamner l’agresseur, qui se voit accorder des circonstances atténuantes. Le concept a été forgé par la psychologie sociale. On parle aussi de double victimisation, pour rendre compte du fait qu’une personne est victime une première fois d’une violence, et une deuxième fois d’un discours qui la rend coupable d’avoir été agressée - par analogie avec la double peine.
Le viol est un acte de violence sexuelle qui implique une pénétration sans le consentement de la victime. Il peut être exercé par la force, la surprise, la menace, la soumission chimique, la ruse et par la contrainte (physique ou psychologique). Au XXIe siècle, le viol constitue un crime dans la plupart des législations ; l’imposture ou le dol constituent en général, ainsi que la violence, un élément d’appréciation du viol.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Viol_commis_par_une_connaissance#/media/Fichier:Rape_perpetrator_pie_chart.PNG
Le viol commis par une connaissance[a] est le viol perpétré par une personne qui a déjà rencontré la victime. Il peut s’agir d’une personne à qui la victime donne rendez-vous, d’une personne de sa classe, d’un collègue, d’un membre de la famille, d’un conjoint, d’un conseiller, d’un thérapeute, d’un membre du clergé ou d’un médecin. Le viol commis par une personne dans l’entourage de la victime englobe la sous-catégorie du date rape, où l’auteur des faits est une personne avec qui la victime entretient une relation amoureuse ou sexuelle. Il arrive aussi que le violeur fréquente le même campus universitaire que sa victime.
La majorité des viols sont commis par une personne que la victime connaît déjà. Toutefois, ces agressions sexuelles tendent à être moins souvent signalées que les viols commis par un inconnu. Les statistiques de criminalité sous-estiment fréquemment la prévalence de ces violences dans les enquêtes nationales. Néanmoins, que l’auteur du viol soit connu ou inconnu de sa victime, il s’expose aux poursuites judiciaires.
La violence conjugale est la violence exercée par un des conjoints sur l’autre, au sein d’un couple, s’inscrivant dans un rapport de domination et se distinguant des disputes conjugales entre individus égaux[1],[2]. Elle s’exprime par des agressions verbales, psychologiques, physiques, sexuelles, des menaces, des pressions, des privations ou des contraintes pouvant causer chez la victime des dommages psychologiques, physiques, un isolement social voire aller jusqu’à la mort. Les violences conjugales peuvent inclure un ensemble de ces comportements, on parle alors de contrôle coercitif[3].
La violence conjugale comme rapport de domination est un processus systémique et évolutif qui se distingue de la « violence situationnelle » qui peut arriver ponctuellement au sein d’un couple, sans qu’il n’y ait pour autant de domination, c’est-à-dire de hiérarchie, entre les membres du couple.
En droit français, les violences sexuelles faites au travail désignent tout comportement non consenti, à connotation sexuelle, réalisé dans un environnement professionnel, par un supérieur hiérarchique, un collègue ou un client. Il peut s’agir de plaisanteries à connotation sexuelle, d’exhibition, de harcèlement sexuel, d’agressions sexuelles, de viols… Il peut s’agir d’actes isolés d’une particulière gravité ou d’actes répétitifs à connotation sexuelle qui caractérisent une situation de harcèlement sexuel.
La responsabilité de l’employeur est engagée dans le cadre de son obligation de sécurité, même si ces faits sont commis « hors du temps et du lieu de travail ».
Le harcèlement sexuel au travail doit être différencié du harcèlement moral.
Les violences sexuelles faites aux femmes au travail désignent des violences à caractère sexuel dans un contexte professionnel, par exemple, des harcèlements et agissements à connotation sexuelle non sollicité ou encore à demander un acte sexuel forcé sous peine de sanction.
Circonstance aggravante, ces violences sont souvent commises par abus d’autorité dans le cadre hiérarchique de l’organisation du travail. Plus la femme est au bas de l’échelle et moins elle a de possibilités de faire valoir ses droits : en France, dans 95 % des cas cela se termine par un licenciement
Dans le monde du travail (privé ou public), les auteurs de ces violences peuvent être l’employeur, le chef hiérarchique, un collègue ou un client.
Références culturelles autour du droit des femmes
Bibliographie
Remarque : les titre suivis d’une « * » sont disponibles à la médiathèque d’Avallon. Certains ont un lien direct vers le catalogue.
Ce sont des femmes que tout le monde regarde mais que personne ne veut voir et encore moins entendre. Elles sont parties civiles dans deux procès majeurs qui doivent se tenir en France, ceux des affaires « French Bukkake » et « Jacquie et Michel ». Pour la première fois, les organisateurs, producteurs et acteurs de la violence pornographique seront jugés pour un système d’exploitation et de domination des femmes, de violences sexistes, racistes et classistes : traite d’êtres humains en bande organisée, proxénétisme, viols en réunion, violence, chantage, menaces.
Des dizaines de femmes ont porté plainte. Quinze autrices sont allées à leur rencontre pour raconter leurs histoires. Chacune à leur façon, elles disent à la fois leur résistance farouche et la violence qui continue longtemps après les tournages.
Préfaces de Christelle Taraud et Lorraine de Foucher.
Récits de Marine Bachelot Nguyen, Béatrice Bienville, Adélaïde Bon, Nadège Cathelineau, Agathe Charnet, Pauline Delabroy-Allard, Ixchel Delaporte, Hélène Devynck, Diaty Diallo, Karima El Kharraze, dalie Farah, Carole Fives, Alice Géraud, Myriam Leroy et Agnès Vannouvong.
Les droits d’autrices et les bénéfices générés par la vente de ce livre sont reversés à la Fondation des Femmes, afin de soutenir les associations qui aident les victimes des violences pornocriminelles.
Au début du XXe siècle, Hubertine Auclerc s’approprie le terme insultant de « féministe » pour soutenir la cause des femmes.
Avec l’espoir d’un nouvel avenir, elle prend la parole et rêve à voix haute les changements qu’elle espère pour les femmes dans l’avenir. Suffragette, Auclerc s’est battue, non seulement pour que les femmes puissent voter, mais également qu’elles figurent sur le bulletin de vote. Sa lutte portait également sur la féminisation des noms de métier, sur le mariage et l’émancipation des femmes des colonies.
Tandis qu’elle prend la parole pour évoquer l’avenir, sont convoquées dans son discours les femmes du passé, du présent et de l’avenir qui ont mené ou mèneront les luttes féministes.
A l’exception des paroles d’Hubertine Auclerc, tous les textes sont d’authentiques discours prononcés dans l’espace public, qui ont eu une audience conséquente au moment où ils ont été énoncés mais qui, depuis, on subit une réelle invisibilisation.
Le texte est ponctué de chants féministes qui ont marqué l’histoire des luttes.
Regarde elle a les yeux grands ouverts, de Yann Le Masson, Collectif de femmes MLAC, 1982
Histoire d’un secret, de Mariana Otero, production : Denis Freyd, Archipel 35 et INA en association avec France 5, 2003
Maria, co-écrit et réalisé par Jessica Palud, sorti en 2024. Il s’agit d’un film biographique sur l’actrice Maria Schneider, inspiré de l’ouvrage Tu t’appelais Maria Schneider de Vanessa Schneider, et revenant notamment sur le tournage du film Le Dernier Tango à Paris.
Annie Colère, un film de Blandine Lenoir, 2022 - que vous pouvez voir sur RaYonn’Âges, le site de la médiathèque numérique de l’Yonne, à la seule condition d’avoir une carte de médiathèque dans le département. Si vous êtes ailleurs... ce film est sans doute disponible sur les médiathèques numériques des autres départements : renseignez-vous !
[Black Box Diaries ?], de Shiori Itō — Black Box Diaries est un film documentaire de 2024, produit et réalisé par la journaliste Shiori Itō, documentant son enquête et son agression sexuelle au Japon.
Elina Brotherus est une photographe professionnelle et artiste vidéo finlandaise contemporaine. Voici deux de ses œuvres engagées pour le droit des femmes.
You Go Girl (Never Mind Them. Keep Creating.), 2022, 100 x 70 cm, off-set on Munken Print White 80g (first edition) / Elina Brotherus
You Go Girl (Vevey), 2020, 80 x 53 cm / Elina Brotherus
Megumi Igarashi - « L’art de la vulve »
« Son travail, insolite et non dénué d’humour, vise à casser le tabou de la représentation du sexe féminin ». Elle est la première femme au Japon à avoir été condamnée pour « obscénité », pour un kayak réalisé à partir d’un moulage de sa vulve en 2014, en réaction à la fête du phallus de fer de kawasaki. Source : wikipedia. Pour aller plus loin sur cette artiste engagée, vous pouvez découvrir son livre L’ART DE LA VULVE
Megumi Igarashi (五十嵐恵), alias Rokudenashiko, avec son kayak-vulve
L’artiste tokyoïte Rokudenashiko a été inculpée le 24 décembre 2014 et incarcérée six mois après sa première arrestation, pour avoir enfreint la loi relative à l’obscénité, en moulant son sexe puis en le scannant en 3D afin de construire un canoë-kayak. Son travail vise à casser le tabou de la représentation du sexe féminin dans son pays. De son côté, le pénis est fêté comme il se doit chaque année pendant le festival du phallus de fer de kawasaki. Le récit de cette arrestation, médiatisée dans le monde entier, a permis de mettre en évidence les contradictions d’une société japonaise sclérosée par ses tabous — elle n’est bien sûr pas la seule — concernant plus généralement le statut de la femme.
Marie Jourdain - le Givré MMXXV est féminin (œuvre réalisée pour le festival régional éponyme en Bourgogne)
Marie Jourdain - Le Givré MMXXV, du festival régional éponyme en Bourgogne, est féminin
En lisant de bas en haut, les racines aériennes et déracinées du banian épiphyte du Givré cherchent un ancrage. Elles sont l’histoire humaine dans sa quête, sa diversité et ses méandres. L’oiseau incarne la liberté du poète, lui-même interlocuteur privilégié de la nature, dont le verbe ne peut être si on lui cloue le bec, particulièrement avec un fil barbelé ; c’est donc une parole menacée par la censure et la destruction. Le Givré-femme et la vague ne font qu’un, qui symbolise l’onde de force de la matrice aussi bien que l’eau, dangereuse et en danger, essentielle part de nous. Celle-ci est non potable et menaçante. Les poings levés sont l’expression de la révolte et de la solidarité nécessaires pour faire barrage aux déséquilibres de ce monde. Quant à l’écume, c’est un concentré de tout cela, mousse jaillie du violent besoin de vivre et sa légèreté invite à explorer les recoins les plus secrets de notre âme, afin d’y trouver quelque rivage où tout peut exister. Pour finir, le rouge vif omniprésent est celui de l’urgence, de la violence et aussi celui de la vitalité, de la force…Ici la Nature s’insurge, saigne et souffre, interroge l’humain au pied de la vague et nous tend un miroir. Il appartient à chacune et chacun de s’y regarder… N.B. : Le givré est inspiré du chamane dansant, figure pariétale dite anthropozoomorphe, en région Occitanie.
Marie Jourdain, Givrée de Naissance
Rock fight sexism
To kill a man, le clip du groupe de hard rock féminin Crucified Barbara, contre la culture du viol
Une chanson luttant activement contre le viol, le harcèlement de rue et les violences faites aux femmes.
Presse / Médias : l’actualité autour du droit des femmes
Le Monde diplomatique, Manière de voir #198, décembre 2024 janvier 2025, Femmes, une révolution permanente : Du Chili à l’Iran, des studios de Hollywood au procès des viols de Mazan, les femmes se soulèvent dans le monde entier. Ce nouveau numéro explore la décennie #MeToo, ses déclinaisons et ses conséquences à l’échelle planétaire.
Quelques publications dans Mediapart
Vidéos de la série « A l’air libre », accessibles sans abonnement
Vidéo du 28 mars 2025 : Affaire Depardieu : onze femmes prennent la parole - Le parquet de Paris a requis dix-huit mois de prison avec sursis contre Gérard Depardieu dans l’affaire du film « Les Volets verts ». Onze femmes, dont les plaignantes de ce procès mouvementé, réagissent et dénoncent les comportements problématiques d’un acteur au statut de totem indéboulonnable.
Ni les femmes ni la planète ne sont des territoires de conquête
Pour la douleur et le sang on a déjà nos règles
On ne viole jamais par amour
Le féminisme ne tue personne mais le machisme tue tous les jours
Les filles sages vont au paradis les autres vont où elles veulent
Quand je serai grande je voudrais être vivante
La vie est trop courte pour s’épiler la chatte
Le dernier sondage d’opinion IPSOS / Cesi — Droits des femmes en 2025 : Bilan et Perspectives
Date de terrain : le 6 mars 2025
Échantillon de 1000 personnes constituant un échantillon national représentatif de la population française, âgée de 18 ans et plus ;
Méthodologie : échantillon interrogé par internet ;
Intervalle de confiance : 95%
Rapport élaborée dans le respect de la norme internationale ISO 20252
Note de lecture : tous les résultats sont exprimés en pourcentages (%). Les différences statistiquement significatives sont indiquées :
en vert quand elles sont supérieures à la moyenne
en rouge quand elles sont inférieurs à la moyenne
L’opinion à l’égard de la journée internationale des droits des femmes
Avez-vous déjà entendu parler de la journée internationale des Droits des femmes qui se tient chaque année le 8 mars et voyez-vous biens quels sont ses objectifs ?
A propos de la journée internationale des Droits des femmes, diriez-vous... qu’elle est importante, qu’elle vous donne envie d’agir, qu’elle fait bouger les choses ?
Avez-vous le sentiment que les droits des femmes sont menacés aujourd’hui en France ? dans l’Union européenne ? aux États-Unis ?
D’une manière générale, avez-vous le sentiment que les droits des femmes sont menacés aujourd’hui en France ? dans l’Union européenne ? aux États-Unis ?
L’opinion sur la représentation des femmes en politique et dans les entreprises
Parité en politique
Parmi les moins de 35 ans, de plus en plus de femmes et d’hommes pensent que la parité politique viendra avec le temps sans imposer davantage de quotas.
Chez les moins de 35 ans, la part d’hommes qui pensent qu’une intervention législative forte est nécessaire augmente, atteignant presque celle des femmes (autour de 80%)
Quotas dans les postes à responsabilité
Dans la catégorie des femmes de moins de 35 ans, la part de celles qui pensent que les quotas de femmes dans les postes à responsabilité doivent être étendus augmente.
Droit des femmes : le grand recul, retour sur l’année 2024
D’après le rapport 2024 d’Amnesty International, « les femmes ont été la cible de multiples violences, discriminations et lois régressives en 2024 tout comme les personnes de la communauté LGBTQIA+, qui ont vu leurs droits attaqués, réduits, en raison d’une prolifération de lois discriminatoires et répressives. »
Pour voir les bonnes et les mauvaises nouvelles sur les avancées et les régressions relatives au droit des femmes dans le monde en 2024, la commission droit des femmes d’Amnesty International France (AIF) a résumé cela dans un fichier disponible ici :
AIF Retour sur l’année 2024 avancées et reculs droit des femmes
Source : Commission droit des femmes d’AIF.
Une réforme juridique trop lente à l’échelle mondiale
Inégalités femmes/hommes dans le le monde en 2024 : des réformes juridiques trop lentes
Données de l’Institut Européen pour l’égalité des genres
Carte comparative de l’égalité des genres en Europe, en 2024
L’échelle est basée sur la fourchette de scores (max-min) divisée par 4. L’indice d’égalité entre les femmes et les hommes attribue à l’UE et aux États membres un score de 1 à 100. Un score de 100 signifierait qu’un pays a atteint la pleine égalité entre les femmes et les hommes.
Graphique comparatif de l’égalité des genres par pays d’Europe en 2024 sur une échelle de 100
L’indice d’égalité entre les femmes et les hommes attribue à l’UE et aux États membres un score de 1 à 100. Un score de 100 signifierait qu’un pays a atteint la pleine égalité entre les femmes et les hommes.
Index d’égalité de genre de l’Union européenne 2024
Les données de l’indice 2024 datent principalement de 2022. L’indice d’égalité entre les femmes et les hommes attribue à l’UE et aux États membres un score de 1 à 100. Un score de 100 signifierait qu’un pays a atteint la pleine égalité entre les femmes et les hommes. Avec un score de 71,0 sur 100, l’Union européenne a encore un long chemin à parcourir pour parvenir à l’égalité des sexes. Le score actuel de l’UE représente une amélioration modérée de 0,8 point par rapport à l’édition précédente de l’indice. L’augmentation du score de l’UE depuis 2021 est principalement due aux progrès dans les domaines du pouvoir (+ 2,3 points) et de l’argent (+ 0,8 point). Depuis 2010, le score de l’UE a augmenté de 7,9 points, principalement en raison des progrès dans le domaine du pouvoir (+ 19,5 points).
Cet indice mesure l’égalité d’accès à l’emploi et de bonnes conditions de travail, avec deux sous-domaines.
Un score de 83,3/100, pour le sous-domaine de la participation, qui combine deux indicateurs
la participation aux taux d’emploi en équivalents temps plein (ETP). Le taux d’emploi ETP tient compte de l’incidence plus élevée de l’emploi à temps partiel chez les femmes et est obtenu en comparant le nombre moyen d’heures travaillées de chaque travailleur avec le nombre moyen d’heures travaillées par un travailleur à temps plein.
la durée de la vie active.
Un score de 66,1/100 dans le domaine de la ségrégation et qualité du travail
La ségrégation entre les sexes et la qualité du travail sont incluses dans le deuxième sous-domaine.
La ségrégation sectorielle se mesure à travers la participation des femmes et des hommes dans les secteurs de l’éducation, de la santé humaine et du travail social.
La qualité du travail est mesurée par la flexibilité du temps de travail et les perspectives d’emploi.
La flexibilité du travail est illustrée par la capacité des femmes et des hommes de prendre une heure ou deux de congé pendant leur temps de travail pour s’occuper de leurs affaires personnelles ou familiales.
L’indice des perspectives de carrière rend compte de la continuité de l’emploi, définie en fonction du type de contrat de travail, de la sécurité de l’emploi (la possibilité de perdre son emploi dans les six prochains mois), des perspectives d’avancement professionnel et de l’évolution du lieu de travail en termes de nombre de salariés. Il est mesuré sur une échelle entre 0 et 100 points, où 100 est le maximum et indique les meilleures perspectives d’emploi.
Le domaine de l’argent mesure les inégalités entre les sexes dans l’accès aux ressources financières et la situation économique des femmes et des hommes.
Un score de 78/100 pour le premier sous-domaine des ressources financières, qui comprend les gains et les revenus mensuels des femmes et des hommes, mesurés à l’aide de deux indicateurs.
Le premier est le revenu mensuel moyen du travail et le second est le revenu net équivalent moyen, qui, outre les revenus du travail rémunéré, comprend les pensions, les placements, les prestations et toute autre source de revenu.
Les deux sont exprimés dans l’étalon de pouvoir d’achat (SPA), qui est une monnaie artificielle qui tient compte des différences de niveaux de prix entre les États membres.
Un score de 89,2/100 pour le deuxième sous-domaine des ressources économiques, qui tient compte du risque de pauvreté chez les femmes et les hommes et de la répartition des revenus entre les femmes et les hommes. Les indicateurs inclus sont
le pourcentage de la population non exposée au risque de pauvreté (dont le revenu est supérieur ou égal à 60 % du revenu médian du pays)
et le rapport entre le quintile inférieur et le quintile supérieur par sexe. Ce dernier indicateur est utilisé pour mesurer le niveau d’inégalité des revenus entre les femmes et les hommes.
L’égalité par rapport au domaine de la connaissance (Knowledge)
Le domaine de la connaissance mesure les inégalités entre les sexes en matière de niveau d’éducation, de participation à l’éducation et à la formation tout au long de la vie et la ségrégation entre les sexes.
Un score de 75,5/100 pour le sous-domaine du niveau d’éducation, mesuré par deux indicateurs :
le pourcentage de femmes et d’hommes diplômés de l’enseignement supérieur
et la participation des femmes et des hommes à l’éducation et à la formation formelles et non formelles tout au long de la vie.
Un score de 54,5/100 pour le deuxième sous-domaine, qui cible la ségrégation entre les sexes dans l’enseignement supérieur en examinant un pourcentage de femmes et d’hommes parmi les étudiants dans les domaines de l’éducation, de la santé, du bien-être, des sciences humaines et des arts.
L’égalité par rapport au domaine du temps consacré aux soins, aux travaux domestiques et aux activités sociales (Time)
Le domaine du temps mesure les inégalités entre les sexes dans l’allocation du temps consacré aux soins, aux travaux domestiques et aux activités sociales.
Un score de 78,7/100 pour le premier sous-domaine, qui concerne les activités de soins, en mesurant les écarts entre les sexes en ce qui concerne la participation des femmes et des hommes
aux soins et à l’éducation de leurs enfants ou petits-enfants, des personnes âgées et des personnes handicapées,
ainsi que leur participation à la cuisine et aux tâches ménagères.
Un score de 59,7/100 pour le deuxième sous-domaine, qui explore le nombre de femmes et d’hommes qui s’engagent dans des activités sociales. Concrètement, il mesure
les écarts entre les sexes dans l’engagement des femmes et des hommes dans les activités sportives, culturelles ou de loisirs en dehors de leur domicile,
combiné à leur engagement dans des activités bénévoles et caritatives.
L’égalité par rapport au domaine du pouvoir (Power)
Le domaine du pouvoir mesure l’égalité des sexes aux postes de décision dans les sphères politique, économique et sociale.
Un score de 62,6/100 pour le sous-domaine du pouvoir politique, qui s’intéresse à la représentation des femmes et des hommes
dans les parlements nationaux,
les gouvernements
et les assemblées régionales/locales.
Un score de 57,6/100 pour le sous-domaine de l’équilibre entre les sexes dans la prise de décisions économiques, qui est mesuré
par la proportion de femmes et d’hommes dans les conseils d’administration des plus grandes entreprises nationales cotées en bourse
et dans les banques centrales nationales.
Un score de 64/100 dans le sous-domaine du pouvoir social, qui comprend des données sur la prise de décision
dans les organismes de financement de la recherche,
les médias
et le sport.
En France, les femmes davantage présentes dans la vie politique locale, mais sur des fonctions moins élevées que les hommes
L’égalité par rapport au domaine de la santé (Health)
Le domaine de la santé mesure l’égalité des sexes dans trois aspects liés à la santé :
Un score de 91,5/100 pour l’état de santé, le comportement en matière de santé et l’accès aux services de santé. L’état de santé examine les différences d’espérance de vie entre les femmes et les hommes ainsi que l’autoévaluation de la santé et les années de vie en bonne santé (également appelée espérance de vie sans incapacité).
Un score de 77,8/100 pour l’ensemble de facteurs de comportement sanitaire, fondés sur les recommandations de l’OMS en matière de comportement sain, à savoir la consommation de fruits et de légumes, l’activité physique, le tabagisme et la consommation d’alcool.
Un score de 97,6/100 pour l’accès aux services de santé, mesuré par le pourcentage de personnes qui déclarent des besoins médicaux et/ou dentaires non satisfaits.
Le domaine de la violence contre les femmes (Violence)
Les violences faites aux femmes sont l’un des 6 domaines de l’Index de l’égalité femmes-hommes. Cependant, le domaine de la violence ne mesure pas les écarts entre les femmes et les hommes comme le font d’autres domaines. Il mesure et analyse plutôt les expériences de violence des femmes. Contrairement à d’autres domaines, l’objectif global n’est pas de réduire les écarts de violence entre les femmes et les hommes, mais d’éradiquer complètement la violence. Par conséquent, les scores du domaine de la violence n’ont pas d’impact sur le score final de l’indice d’égalité entre les femmes et les hommes.
IMPORTANT - Contrairement aux autres domaines, où plus le score est élevé plus cela signifie qu’un pays est sur le point d’atteindre une société égalitaire entre les sexes... dans le domaine de la violence, plus le score est élevé, plus le phénomène de la violence à l’égard des femmes est grave dans le pays. Sur une échelle de 1 à 100, 1 représente une situation où la violence est inexistante et 100 représente une situation où la violence à l’égard des femmes est extrêmement courante, très grave et non divulguée. Le pays le plus performant est donc celui qui a le score le plus bas.
L’édition 2024 de l’indicateur composite sur la violence à l’égard des femmes est calculée sur la base de l’enquête UE-VBG sur la violence à l’égard des femmes (vague de 2021). En raison de légères différences méthodologiques entre l’enquête à l’échelle de l’UE sur la violence à l’égard des femmes menée par l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne en 2012 et l’enquête de l’UE sur la VBG (vague de 2021), les scores des mesures composites de 2024 ne sont pas entièrement comparables aux scores calculés en 2017. Pour certains pays, la mesure composite n’a pas pu être calculée, de plus amples informations peuvent être trouvées dans le rapport « Indice d’égalité des sexes 2024, Lutter contre la violence à l’égard des femmes, lutter contre les inégalités entre les sexes ».
En raison des limites des données, la mesure composite de la violence n’a pu être calculée que pour 12 États membres de l’UE, mais les données peuvent être trouvées au niveau de l’indicateur, lorsqu’elles sont disponibles, pour l’ensemble des 27 États membres de l’UE. Le score de l’UE-12 pour le domaine de la violence est de 31,9 points.
Les scores pour le sous-domaine de la prévalence sont de 18,2 points
ceux du sous-domaine de la gravité sont de 44,0 points
et ceux du sous-domaine de la divulgation de 33,5 points.
Dans l’UE-27, 31 % des femmes ont subi des violences physiques et/ou sexuelles de la part de l’un ou l’autre de leurs auteurs depuis l’âge de 15 ans.
Depuis l’âge de 15 ans, 57 % des femmes ont subi des conséquences sur leur santé à la suite de violences physiques et/ou sexuelles.
31 % des femmes qui ont subi des violences physiques ou sexuelles de la part d’un auteur au cours des 12 derniers mois n’en ont parlé à personne.
Cartes des violences sexistes en Europe, par état membre de l’Union européenne
Carte des états membres de l’Union européenne
Pour celles et ceux qui ont dû mal à situer les différents pays d’Europe, voici, une première carte aide-mémoire.
Carte des états membres de l’Union européenne
Source : Conseil de l’Europe
Carte des femmes ayant été victimes de violence physique ou de menaces et/ou de violences sexuelles de la part de quelque auteur que ce soit au cours de leur vie
FEMMES AYANT ÉTÉ VICTIMES DE VIOLENCE PHYSIQUE OU DE MENACES ET/OU DE VIOLENCES SEXUELLES DE LA PART DE QUELQUE AUTEUR QUE CE SOIT AU COURS DE LEUR VIE (%)
Carte des femmes ayant été victimes de violence physique ou de menaces et/ou de violences sexuelles de la part d’un partenaire intime au cours de leur vie
FEMMES AYANT ÉTÉ VICTIMES DE VIOLENCE PHYSIQUE OU DE MENACES ET/OU DE VIOLENCES SEXUELLES DE LA PART D’UN PARTENAIRE INTIME AU COURS DE LEUR VIE (%)
Carte des femmes ayant subi des violences physiques ou des menaces, des violences sexuelles et/ou des violences psychologiques de la part d’un partenaire intime au cours de leur vie
FEMMES AYANT SUBI DES VIOLENCES PHYSIQUES OU DES MENACES, DES VIOLENCES SEXUELLES ET/OU DES VIOLENCES PSYCHOLOGIQUES DE LA PART D’UN PARTENAIRE INTIME AU COURS DE LEUR VIE
Au niveau mondial, des inégalités flagrantes sont manifestes dans l’éducation et l’emploi dans les STEM (STEM (acronyme de science, technology, engineering, and mathematics), ou STIM (science, technologie, ingénierie et mathématiques) en français canadien, est un américanisme désignant quatre disciplines : science, technologie, ingénierie et mathématiques. )
La Scam est une société d’auteurs qui représente ses membres auprès des pouvoirs publics, des diffuseurs, des distributeurs, des plateformes web, des producteurs et des éditeurs. Elle négocie, collecte et répartit les droits d’auteur de ses membres, défend leurs intérêts et mène une action culturelle et sociale. Voici l’étude qu’elle a réalisée en 2025.
Année après année, les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2024, les autrices de la Scam restent largement sous-représentées dans le répertoire audiovisuel ; dans les primo diffusion de documentaire unitaire, ou aux horaires de grande écoute à la télévision, comme à la radio. Comment prétendre documenter le réel si une partie des voix reste minorée ? Il est temps que l’ensemble du secteur ouvre enfin les yeux, les deux, pour éviter de poser sur le monde un regard borgne.
Inégalités des pensions de retraite
En France, des pensions inférieures pour les femmes retraitées en 2019
Inégalités en rapport avec les enfants sur le taux d’activité
En France, le taux d’activité des femmes progresse... mais l’arrivée des enfants continue d’affecter davantage l’activité des mères que celle des pères
Violences et harcèlements sexistes et sexuels au travail
Violence et harcèlement sexistes et sexuels : une étude de La Scam*, Société civile des auteur•es multimédias
La Scam, engagée pour l’égalité entre les femmes et les hommes, a mené auprès de ses membres sa première étude sur les violences et harcèlements sexistes et sexuels, afin de mesurer l’ampleur des agissements et identifier les contextes où les violences se produisent. L’enquête en ligne a été réalisée du 18 juin au 15 juillet 2024 auprès de 18 700 auteurs et autrices. 1 462 personnes ont répondu au questionnaire dans sa totalité.
Discrimination, violences et harcèlement sexistes et sexuels
Ce pour quoi la France s’est engagée (et qui n’est pas respecté)
Dans son rapport « Rentrez chez vous, ça va passer », Amnesty International, association de défense des droits humains reconnue au niveau international, réitère les obligations de la France en matière de lutte contre les discriminations de genre et de lutte contre les violences sexistes et sexuelles.
La France, en tant que signataire de la Convention du Conseil de l’Europe (Convention d’Istanbul) s’est engagée à « abroger toutes les lois et pratiques qui discriminent les femmes ». Elle s’est engagée à protéger les femmes par la mise en place d’une stratégie robuste sur le plan national. Cette stratégie implique :
la prévention,
la mise à l’abri en cas de violence,
l’accès à la justice et à la réparation,
l’aide juridique gratuite,
la formation des professionnel·les de l’autorité
et l’accueil adapté des victimes dans leurs locaux.
Dans le cadre de cette enquête, les autorités contactées par Amnesty International, police et gendarmerie, n’ont pas répondu à la demande d’information concernant leur formation en la matière.
Sur 217.000 femmes victimes en France en 2021 de viols, tentatives de viols et agressions sexuelles, le chiffre de dépôts de plaintes s’élève à seulement 6% et seulement 0.6% ont donné lieu à une condamnation.
Ces chiffres alarmants trouvent leurs origines dans les obstacles aux dépôts de plainte. Les freins sont
le refus par les autorités du dépôt de plainte sur des motifs illégaux comme
l’absence de preuves suffisantes,
les préjugés racistes/sexistes/transphobes
ou bien encore l’orientation vers une main courante (qui ne conduit pas à une enquête) malgré la volonté de la victime de porter plainte.
Les Etats parties prennent toutes les mesures appropriées pour :
a) Modifier les schémas et modèles de comportement socio- culturel de l’homme et de la femme en vue de parvenir à l’élimination des préjugés et des pratiques coutumières, ou de tout autre type, qui sont fondés sur l’idée de l’infériorité ou de la supériorité de l’un ou l’autre sexe ou d’un rôle stéréotypé des hommes et des femmes ;
b) Faire en sorte que l’éducation familiale contribue à faire bien comprendre que la maternité est une fonction sociale et à faire reconnaître la responsabilité commune de l’homme et de la femme dans le soin d’élever leurs enfants et d’assurer leur développement, étant entendu que l’intérêt des enfants est la condition primordiale dans tous les cas.
L’intersectionnalité entraîne un cumul des discriminations qui renforce les freins pour l’accès à la justice. Les femmes sont dans l’impossibilité de signaler les violations de leurs droits par crainte
d’humiliations,
stigmatisations,
arrestations voire expulsion des femmes migrantes,
ou d’autres formes de violences par les autorités.
Le rapport d’Amnesty International relève que :
Les associations sont unanimes pour dire combien les victimes trouvent le dépôt de plainte extrêmement traumatisant, en particulier lorsqu’elles sont confrontées
à des agent·es leur posant des questions inappropriées,
à un manque d’information sur leurs droits,
ou se heurtent à des attitudes méprisantes,
à la culpabilisation de la victime,
et à des préjugés influencés par des stéréotypes de genre et des mythes sur le viol.
La France est pourtant également signataire d’une résolution des Nations Unies l’engageant à éviter des traumatismes supplémentaires que peuvent induire une absence ou une mauvaise prise en charge, voire même de mauvais traitements lors du signalement aux autorités.
Dans ce contexte, Amnesty souligne le rôle essentiel des associations dans l’accueil de la parole des victimes et leur accompagnement pour les dépôts de plaintes.
Une pétition d’Amnesty pour exiger l’accès à la justice pour toutes les femmes victimes de violences sexuelles est lancée jusqu’au 31/12/2025 : pour accéder à la pétition.
Le sexe et la couleur de peau, premiers facteurs de discrimination
En France, principaux motifs de traitements inégalitaires ou de discriminations¹, parmi les femmes en ayant déclaré
L’intersectionnalité ou le cumul de plusieurs facteurs discriminants (sexisme, validisme, racisme... etc)
La route de l’intersectionnalité, ou le cumul de facteurs discriminants
Intersectionnalité : quand les facteurs discriminants se cumulent
Ainsi, selon Mathilde François, porte parole du collectif les Dévalideuses, cite deux chiffres assez parlants, dans la Revue dessinée n°45 d’automne 2024 (pages 76 et 77) :
en France, la taux de pauvreté des personnes handicapées atteint 19% contre 13% pour les personnes valides ;
A l’échelle européenne, on estime à 34% la part des femmes handicapées ayant subi des violences sexistes et sexuelles au sein du couple.
Les femmes et la santé
Les chances pour les femmes et les filles de vivre une vie longue et en bonne santé diffèrent d’un groupe de développement humlain et d’une région à l’autre (2021)
Nombre total de femmes tuées par des partenaires ou autres membres de la famille en 2021 dans le monde
En 2021, environ 45 000 femmes et filles dans le monde ont été tuées par leur partenaire intime ou d’autres membres de leur famille. Cela signifie qu’en moyenne, plus de cinq femmes ou filles sont tuées chaque heure par un membre de leur propre famille.
Dans toutes les régions, les femmes et les filles sont touchées par les meurtres sexistes. Alors que l’Asie est la région qui compte le plus grand nombre absolu de meurtres, l’Afrique est la région où le niveau de violence est le plus élevé par rapport à la taille de sa population féminine.
Cartographie des services permettant d’évaluer la capacicité des services sociaux à répondre aux besoins des survivantes d’asgressions sexuelles en Europe (2018)
Exemple concret de suivi d’un programme sectoriel : évaluation de la réponse du secteur de la justice aux survivantes de viol en Afrique du Sud en 2022
Améliorer la collecte et l’utilisation des données administratives sur les violences contre les femmes - 2022
Les données administratives sur les violences contre les femmes (VCF) sont recueillies lorsque les survivantes et les auteurs de violence interagissent avec les lignes d’écoute, la police et les tribunaux, les systèmes de santé, les refuges, entre autres services. La collecte et l’utilisation de données administratives de haute qualité sur les VCF sont cruciales pour informer les politiques et les programmes développés par les gouvernements pour prévenir et répondre aux VCF.
Les voies de l’égalité : les indices jumeaux consacrés à l’autonomisation des femmes et à l’égalité entre les sexes - 2023
Ce rapport, rédigé par ONU Femmes et le PNUD, présente les difficultés auxquelles se heurtent les femmes tout en servant de feuille de route aux interventions et réformes politiques ciblées. Il introduit deux nouveaux indices :
L’indice d’autonomisation des femmes (WEI) mesure le pouvoir et la liberté des femmes de faire leurs propres choix.
L’indice mondial de parité entre les sexes (GGPI) évalue les disparités entre les sexes dans certaines dimensions clés du développement humain.
Fémicides en 2023 : estimations mondiales des féminicides entre partenaires intimes et membres de la famille
La violence à l’égard des femmes et des filles est la violation des droits humains la plus répandue. Les meurtres de femmes et de filles liés au genre (féminicides/féminicides) sont la forme la plus extrême de violence à l’égard des femmes et des filles, et ils sont souvent le résultat de formes de violence perpétrées contre elles au sein de leur foyer.
Progrès vers la réalisation des objectifs de développement durable : Gros plan sur l’égalité des sexes 2024
Cette publication est produite conjointement par ONU Femmes et le DESA. Elle fournit une analyse exhaustive des progrès réalisés sur le plan de l’égalité entre les sexes dans le cadre des 17 objectifs de développement durable (ODD). Le rapport met en évidence les dernières données et preuves relatives aux tendances et lacunes en matière d’égalité entre les sexes. Il constate que le monde ne respecte toujours pas ses engagements à l’égard des femmes et des filles.
Année après année, les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2024, les autrices de la Scam restent largement sous-représentées dans le répertoire audiovisuel ; dans les primo diffusion de documentaire unitaire, ou aux horaires de grande écoute à la télévision, comme à la radio. Comment prétendre documenter le réel si une partie des voix reste minorée ? Il est temps que l’ensemble du secteur ouvre enfin les yeux, les deux, pour éviter de poser sur le monde un regard borgne.
Violence et harcèlement sexistes et sexuels : une étude de La Scam*, Société civile des auteur•es multimédias
La Scam, engagée pour l’égalité entre les femmes et les hommes, a mené auprès de ses membres sa première étude sur les violences et harcèlements sexistes et sexuels, afin de mesurer l’ampleur des agissements et identifier les contextes où les violences se produisent. L’enquête en ligne a été réalisée du 18 juin au 15 juillet 2024 auprès de 18 700 auteurs et autrices. 1 462 personnes ont répondu au questionnaire dans sa totalité.
"La Réparation”, un documentaire poignant où dialoguent victimes et criminels en prison
Cinéma d’Avallon
Un documentaire sur la « justice restaurative » appliquée à la suite d’assassinats ou tentatives d’assassinats sur conjoint•e : l’objectif est de permettre aux victimes de se reconstruire, et aux auteurs de prendre pleinement la responsabilité de leurs actes, afin de limiter le risque de récidive.