A l’origine, cette usine était un moulin à papier qui fonctionnait avec la papeterie de Vesvres (Moulin Petit).
- 1860 - Louis Barthelemy Dubois rachète le moulin Veyrat et continue à faire du carton gris et du papier.
- 1885 - Son fils Achille Dubois épouse Jeanne Bourey, continue la fabrication de papier carton et ajoute la fabrication de tresses de chanvre pour l’étanchéité des portes d’écluses.
Suite au développement de l’industrie (fonderie, aciérie) il commence à fabriquer des produits à base d’amiante.
Son premier client : Schneider au Creusot. Il commande une livraison d’amiante aux anglais, qui venait du canada. Il paye en franc or mais n’a jamais reçu sa commande. Après il s’est servi en Allemagne. L’usine a eu un développement important jusqu’en 1914.
- 1912 - Achille Dubois dépose un brevet pour un produit
- 1914 - A cette époque l’usine avait deux roues à eau sur le cousin et un moteur à gaz pauvre généré par la combustion du coke.
- 1914 - Mobilisation d’une grande partie des ouvriers. Achille
perd à la guerre deux fils puis son troisième à l’usine, pris dans une courroie. Reste Renée Dubois qui épousera Maurice Patouret et aura quatre enfants.
- 1931 - Achille Dubois brevète le fameux « résiste au feu », que les gens de ma génération ont bien connu pour réparer les foyers des cuisinières.
- 1960 – Louis Patouret, fils de Renée Dubois et Maurice Patouret, prend la gérance. L’entreprise connait alors un grand développement et compte jusqu’à 45 salariés : isolation des tuyauteries, coquille en laine de roche et joints en tous genres pour l’ industrie.
- 1982 - Son fils Philippe reprend la gérance.
- 1994 - Les produits à base d’amiante ont été arrêtés et remplacés par des fibres synthétiques.
- 2012 - Sa fille, Sonia Patouret reprend la succession de son père et représente toujours, en 2014, la 6e génération qui va pérenniser l’entreprise.
Achille Dubois a été un bienfaiteur pour la ville d’Avallon, ayant donné un terrain rue du 11 novembre, le fameux stade Achille Dubois, cher aux écoliers de l’époque.
Une fois par an, quand notre instituteur nous disait « cette après midi on va au stade » c’était vraiment un grand plaisir, il fallait traverser tout Avallon et en rang s’il vous plait.
Achille Dubois a aussi donné le grand bâtiment où il y avait l’ancienne poste, rue de Lyon (actuellement Sainte Chantal). Ironie du sort il habitait place des Odebert à l’emplacement de la poste actuelle.