Il est des rencontres à la librairie L’Autre monde dont on se dit qu’elles auraient pu changer nos vies et notre manière de voir le monde si nous les avions faites plus tôt ou lors de nos études.
La rencontre avec Pascal Didie est de celles-là.
Lorsque l’on vient à la librairie écouter un auteur dont on ne connait rien, on regarde ses ouvrages et l’on se fait sa petite sélection personnelle de ceux que l’on serait susceptibles d’emporter. Ensuite on écoute l’auteur et l’on affine son choix. Et là, avec Pascal Didie, plus il parlait plus la liste s’allongeait. Même les livres dont le sujet ne pouvait pas nous intéresser finissaient dans la liste.
Ainsi d’un ou deux titres attrayants (« Le village retrouvé, ethnologie de l’intérieur » et « Le village métamorphosé, révolution dans la France profonde »), j’en suis sorti avec quatre (« Ethnologie de la chambre à coucher » et « Ethonologie de la porte »… mais il y avait aussi « La tribu sacrée », « De la construction du racisme » ou « Les découpeurs de mondes »…) et encore, parce que je me suis imposé de ne pas en prendre davantage…