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C’était samedi 20 mai 2017 : le « Petit déjeuner de la Bibliothèque » ayant pour thème le livre qui a marqué votre vie.

Prochain rendez-vous samedi 17 juin 2017 pour les livres de votre été.

Voici les livres présentés ce jour, disponibles à la Bibliothèque :

2 « L’aventure monumentale » d’Olivier Dutaillis2

Livre disponible au prêt à la Bibliothèque Max-Pol Fouchet

Qui aurait pu imaginer que cette élégante touriste anglaise visitant les sites historiques de la France était une pilleuse de trésors ?

Dans les années 1830, la séduisante Emily Dingham écume nos provinces pour faire main basse sur les chefs-d’oeuvre laissés à l’abandon qu’elle revend à prix d’or à Londres.

La belle aventurière séduit des adversaires d’envergure : le jeune écrivain Prosper Mérimée, fraîchement nommé inspecteur général des Monuments historiques et chargé de sauvegarder les oeuvres qu’elle pille, l’architecte Viollet-le-Duc, et même, le bouillant Victor Hugo, chantre des cathédrales gothiques.

2 « Vincent qu’on assassine » de Marianne Jaeglé2

Livre disponible au prêt à la Bibliothèque Max-Pol Fouchet

Auvers-sur-Oise, juillet 1890. Vincent Van Gogh revient du champ où il est allé peindre, titubant, blessé à mort. Il n’a pas tenté de se suicider, comme on le croit d’ordinaire. On lui a tiré dessus. Inspiré par les conclusions des historiens Steven Naifeh et Gregory White Smith, ce roman retrace dans un style épuré les deux dernières années de la vie du peintre et interroge sa fin tragique. Qui est responsable de sa mort ? Pourquoi l’a-t-on tué ? Comment la légende du suicide a-t-elle pu perdurer cent vingt années durant ? En montrant Vincent Van Gogh aux prises avec son temps, avec ceux qui l’entourent et avec la création, le roman rend justice à un homme d’exception que son époque a condamné à mort.

2« Une vie ailleurs » de Gabrielle Zevin2

Livre jeunesse disponible au prêt à la Bibliothèque Gaston Chaissac

Liz Hall, 15 ans, vient de mourir dans un accident de vélo. Elle se retrouve sur Ailleurs, un lieu où les défunts rajeunissent jusqu’à redevenir bébés avant de repartir dans le grand cycle de l’humanité... Pour Liz, qui rêvait d’atteindre enfin ses seize ans, le choc est brutal. Car elle n’a aucune envie de rajeunir. Ce qu’elle voulait, c’était décrocher son permis de conduire. Entrer à la fac. Connaître le grand amour. Il va pourtant lui falloir faire le deuil de son ancienne vie sur Terre avant de trouver un sens à cette nouvelle existence...

2« Un diamant brut : Vézelay - Paris 1938-1950 » de Yvette Szczupak-Thomas2

Livre disponible au prêt à la Bibliothèque Gaston Chaissac

Orpheline, confiée à l’Assistance publique de l’Yonne, Yvette a un destin tout tracé de fille de ferme plus ou moins maltraitée au gré des familles qui l’accueillent. Elle avance dans la vie ’comme un chien aveugle suivant une piste, de relent en relent, au cœur de la pestilence du clapier, des remugles de la bauge, des senteurs du fumier’, jusqu’à ce beau jour où elle est remarquée par un couple de Parisiens qui, séduits, décident de l’adopter. Les Zervos, éditeurs des Cahiers d’art, plus riches en amis artistes et poètes qu’en or, font entrer dans leur ronde fascinante et bohème ce jeune ’diamant brut’ qui ne rate pas une seconde des leçons de son ami Pablo Picasso, des belles histoires de Braque ou de celles, plus subtiles, de Paul Éluard caché avec Nusch dans le grenier des Zervos. Puis il y aura, plus tard et moins aimé, l’encombrant René Char. Bref, tout ce monde des arts, de la poésie, des engagements et des mensonges nécessaires qui animent la vie de ces années troubles. Et qui, au gré des circonstances dramatiques de l’Occupation, oscille entre Vézelay et Saint-Germain-des-Prés. La guerre terminée on revient à Paris, là on se parle, on se touche, se jalouse, on vit et couche ensemble, avec quelques sordidités par-ci par-là... Yvette s’enfuira jusqu’en Israël où elle a écrit ce livre magnifique, à l’écriture percutante et profonde portée par l’inventivité qui fait de cette biographie d’orpheline une œuvre littéraire rare, absolue révélation tant sur le monde de l’art qu’en littérature.

2« Les livres prennent soin de nous : Pour une bibliothérapie créative » de Régine Detambel2

Livre disponible au prêt à la Bibliothèque Gaston Chaissac

Par le rythme et la musicalité de leurs phrases, l’ordre de leur syntaxe, le toucher sensuel de leur papier, les livres nous soignent et nous apaisent. Au fil de l’enveloppant mouvement de l’écriture et de la lecture se dispense en effet un sens toujours renouvelé capable de nous arracher à nous-mêmes et à nos souffrances. Dans la détresse physique ou psychique, dans le handicap ou la grande vieillesse, le livre permet d’élaborer ou de restaurer un espace “à soi”. Face à la double menace de la passivité et de la perte d’autonomie, la lecture a le pouvoir de favoriser la reconquête d’une position de sujet, ce qui est précisément l’objectif de toute bibliothérapie digne de ce nom.
Tandis que fleurissent les salons de “développement personnel” et les premières thèses de médecine sur le pouvoir des livres, Régine Detambel, écrivain et kinésithérapeute de formation, se donne ici pour tâche de montrer que la littérature en tant que “remède” doit se défier tout autant du pouvoir médical que des lieux communs du bien-être de masse. Elle propose à Montpellier-Juvignac une formation en bibliothérapie créative. Le présent ouvrage recense quelques unes de ses sources théoriques et les grandes lignes de sa pratique.

2« La horde du contre vent » d’Alain Damasio2

Livre disponible au prêt à la Bibliothèque Gaston Chaissac

Un groupe d’élite, formé dès l’enfance à faire face, part des confins d’une terre féroce, saignée de rafales, pour aller chercher l’origine du vent. Ils sont vingt-trois, un bloc, un nœud de courage : la Horde. Ils sont pilier, ailier, traceur, aéromètre et géomètre, feuleuse et sourcière, troubadour et scribe. Ils traversent leur monde debout, à pied, en quête d’un Extrême-Amont qui fuit devant eux comme un horizon fou.
Expérience de lecture unique, La Horde du Contrevent est un livre-univers qui fond d’un même feu l’aventure et la poésie des parcours, le combat nu et la quête d’un sens profond du vivant qui unirait le mouvement et le lien. Chaque mot résonne, claque, fuse : Alain Damasio joue de sa plume comme d’un pinceau, d’une caméra ou d’une arme...
Chef-d’œuvre porté par un bouche-à-oreille rare, le roman a été logiquement récompensé par le Grand Prix de l’Imaginaire.

2« Romans extraordinaires » de René Barjavel2

Livre disponible au prêt à la Bibliothèque Gaston Chaissac

Voici, reédités à l’occasion des 10 ans de la mort de l’écrivain, les romans de science-fiction de René Barjavel. Science-fiction ou littérature tout simplement ? Le roman traditionnel, disait Barjavel, est à bout de souffle et nos interrogations actuelles s’y trouvent à l’étroit. Seule la science-fiction ouvre des voies nouvelles à des horizons sans limites,et aux angoisses qu’ils font naître.
On ne trouvera ici ni monstres extravagants, ni extraterrestres. Les personnages de Barjavel sont toujours des hommes et des femmes qui nous ressemblent, et ses histoires qui parlent de la fin du monde et des civilisations, des voyages dans le temps, des dangers accumulés par des idolâtres du progrès, sont aussi des histoires d’amour. Où l’on découvre l’imagination, l’humour,la poésie, le goût de vivre d’un voyant et d’un grand écrivain de notre siècle.

Ce recueil contient :
- Ravage
- La nuit des temps
- Le voyageur imprudent
- Le diable l’emporte
- Colomb de la Lune
- Le grand secret
- Le prince blessé
- La tempête

2« Nos étoiles contraires » de John Green2

Livre jeunesse disponible au prêt à la Bibliothèque Gaston Chaissac

Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu’elle s’y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d’autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l’attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence... les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.

2« Acide sulfurique » d’Amélie Nothomb2

Livre disponible au prêt à la Bibliothèque Gaston Chaissac

Concentration : la dernière-née des émissions télévisées. On enlève des gens, on recrute des kapos, on filme… Tout de suite, le plus haut score de téléspectateurs, l’audimat absolu qui se nourrit autant de la cruauté filmée que de l’horreur dénoncée.

Étudiante à la beauté stupéfiante, Pannonique est devenue CKZ 114 dans le camp de concentration télévisé. Le premier sévices étant la perte de son nom, partant de son identité. Zdena, chômeuse devenue la kapo Zdena, découvre en Pannonique son double inversé et se met à l’aimer éperdument. Le bien et le mal en couple fatal, la victime et le bourreau, la belle et la bête aussi. Quand les organisateurs du jeu, pour stimuler encore l’audience, décident de faire voter le public pour désigner les prisonniers à abattre, un tollé médiatique s’élève mais personne ne s’abstient de voter et Pannonique joue sa vie…

Les jeux du cirque modernes : téléréalité, voyeurisme, ignominie, bonne conscience, dénonciation moralisante y ont partie liée. Un monde de bêtise et de cruauté, d’hypocrisie bien-pensante où l’individu a perdu toute liberté d’agir puisque tout est récupéré, où même la dénonciation du système appartient au système. Et cependant qui dit victime dit désir de sauver sa peau. En premier chef de reconquérir la faculté de nommer, le début de l’humanité selon Nothomb…

’Vint le moment où la souffrance des autres ne leur suffit plus : il leur en fallut le spectacle.’

2« L’homme qui plantait des arbres » de Jean Giono2

Livre jeunesse disponible au prêt à la Bibliothèque Gaston Chaissac

Jean Giono : sa passion de la nature, des beaux ciels, des forêts et des splendeurs vertigineuses en a fait un écrivain rural ou régionaliste. Son amour de l’homme, des âmes de la cruauté et du sang, un écrivain épique et tragique à la dimension universelle. Mais il reste avant tout un auteur élégant et simple dont les textes ne laissent pas d’émerveiller.

Au travers de quatorze de ses textes choisis avec soin, un hommage à l’un des plus grands écrivain du XXè siècle.

2« L’élégance du hérisson » de Muriel Barbery2

Livre disponible au prêt à la Bibliothèque Gaston Chaissac

’Je m’appelle Renée, j’ai cinquante-quatre ans et je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un immeuble bourgeois. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j’ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Mais surtout, je suis si conforme à l’image que l’on se fait des concierges qu’il ne viendrait à l’idée de personne que je suis plus lettrée que tous ces riches suffisants.

Je m’appelle Paloma, j’ai douze ans, j’habite au 7 rue de Grenelle dans un appartement de riches. Mais depuis très longtemps, je sais que la destination finale, c’est le bocal à poissons, la vacuité et l’ineptie de l’existence adulte. Comment est-ce que je le sais ? Il se trouve que je suis très intelligente. Exceptionnellement intelligente, même. C’est pour ça que j’ai pris ma décision : à la fin de cette année scolaire, le jour de mes treize ans, je me suiciderai.’

Voici les livres présentés ce jour qui ne sont pas encore disponibles à la Bibliothèque :

2« Les noyés de l’Altenburg » d’André Malraux2

Énigme des Noyers de l’Altenburg : c’est un dernier roman. Quand le livre paraît, André Malraux a quarante et un ans ; dans le tiers de siècle qui lui reste à vivre, il publiera la longue suite des écrits sur l’art et ces œuvres dont le titre, Antimémoires, résume l’ambition.
Si le cas des Noyers est singulier, c’est qu’il y a abandon non seulement d’un projet, mais du genre même où Malraux avait affirmé sa maîtrise : le roman. Dans ce livre, nombreux sont les souvenirs personnels : l’Alsace entrevue en 1922, le premier retour en Europe, à Marseille, la découverte de la Perse et de l’Afghanistan, les décades de Pontigny, l’expérience militaire de 1939-1940. Tout ce qu’a vécu Malraux, il l’a « transformé en fiction », prêtant tantôt au narrateur, tantôt à son père, ses propres aventures et sentiments. Parfois l’auteur transpose simplement les lieux ou les dates : ainsi la cathédrale de Sens est transportée à Chartres. Pour l’écrivain, tout devient métamorphose : la vie, les lectures, les souvenirs, les passions...

La saga gothique de Joyce Carol Oates :

1/ Bellefleur

2/ La Légende de Bloodsmoor

3/ Les Mystères de Winterthurn

4/ Mon cœur mis à nu

5/ Maudits (livre disponible à la Bibliothèque Gaston Chaissac)

Les résumés des livres sont issus du site http://www.babelio.com

Par Chocomousse

Le samedi 20 mai 2017

Mis à jour le 23 mai 2017