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Jardins en terrasse

Belle cabane sur un jardin en terrasse, à Avallon

Ouf ! Une solution a été trouvée

******** Mise à jour de l’article le mercredi 15 avril 2015 : nous sommes soulagés, après une demande de démontage, une solution a été trouvée (explications à la fin de l’article). Ci-après, ce que nous avions écrit avant cette mise à jour. ********** Les jardins en terrasses et leurs « cabanes » ou « abris » sont typiques du paysage avallonnais. De qualité inégale, parfois construites de bric et de broc, avec les moyens du bord (sur le modèle des "jardins familiaux« ou »jardins ouvriers")... elles sont toutes des créations uniques. Bien qu’elles dénotent parfois avec le patrimoine architectural historique, nous pensons qu’elles appartiennent elles aussi à un patrimoine, social et populaire, qui mérite tout autant d’être défendu. C’est pourquoi nous avons décidé de publier quelques photos sur ce thème, avec pour premier sujet une création récente, qui nous semble être une réussite aussi bien au niveau écologique (matériaux de récupération) qu’esthétique... et dont nous avons pu rencontrer le constructeur.

Intégration dans le paysage

Construite sous un versant boisé, près du pont des Châtelaines, cette petite cabane s’intègre bien dans le paysage. Le constructeur a en effet pris soin de choisir des bois de vieilles palettes, afin d’avoir des teintes grisées de nuances différentes.

Depuis la rue, un vieil arbre penché lui tire sa révérence.

Étapes de construction

Le constructeur nous a donné, pour cet article, les photos des différentes étapes de sa construction.

On notera qu’il s’agit d’une vraie construction provisoire, sans fondations en dur : pas de béton !

Mise à jour du 15 avril 2015 : après une demande de démontage de la ville, une solution d’intégration paysagère a été trouvée avec l’architecte du patrimoine

Le constructeur, comme beaucoup d’entre nous, pensait qu’il n’était pas obligatoire de faire une déclaration pour une simple petite cabane de jardin sans fondations. Après une demande de démontage envoyée par la ville, nous étions donc inquiets de la suite, car cette cabane a tout de suite été appréciée par nombreux(ses) avallonnais(e)s. C’est pourquoi nous avions publié cet article.

Fort heureusement, une solution a été trouvée avec l’aide de l’architecte du patrimoine : optimiser l’intégration paysagère en déplaçant la cabane à l’orée du bois, situé juste au-dessus... où se situe déjà une ancienne cabane de jardin envahie par le lierre. Et un délai suffisant a été accordé. Ouf !

Moralité : avant de faire quoique ce soit, même une toute petite cabane, il vaut parfois mieux se renseigner aux services l’urbanisme, consulter les plans, vérifier les règles qui s’appliquent à sa zone... D’autant que les employées de ce service sont très aimables et serviables. Ensuite, on peut aussi demander un rendez-vous préalable avec l’architecte du patrimoine, qui peut aider à préparer le projet afin d’éviter un refus. Nous essaierons de faire un article ultérieurement à ce sujet.

Par L’écureuil du Cousin

Le lundi 13 avril 2015

Mis à jour le 15 avril 2015